Cette grande plante de la famille des apiacées, est la version « sauvage » du panais, que l’on retrouve depuis quelques années sur nos étales. Cette racine comestible fait partie des légumes oubliés. Mais que savons-nous au juste de cette fleur qui pousse au bord des talus, des champs cultivés, ou même dans notre propre jardin ?
Son origine étymologique vient probablement du latin «pastino » qui veut dire « houer » (labourer avec une houe, préparer le sol). Ce qui prouve que son utilisation remonte il y a bien longtemps. On peut également se poser la question et faire un parallèle avec le mot « pastenaga ou pastenade » qui signifiait « carotte » en occitan et dont l’origine latine est « pastus » la nourriture… Panais est également un nom assez proche de panacée, qui n’est autre que la traduction du grec ancien Panákeia, de la racine pan, « tout », et akos, « remède », signifiant « la secourable ». La traduction latine de Panákeia est panax, nom latin de Ginseng…
Alors quelles utilisations pouvaient bien être associées au panais ?
Les feuilles ont des propriétés diurétiques. Mais attention, elles sont urticantes! Il convient donc de ne pas frotter les feuilles fraichement cueillies et de se méfier de sa sève car elle est phototoxique.
Autrefois, des cataplasmes de racines étaient appliqués sur les plaies et les inflammations, ainsi que pour traiter les maladies de peau.
De nos jours, son huile essentielle est recommandée en aromathérapie pour ses vertus :
- antispasmodiques (en particulier sur le traitement des colites spasmodiques)
- antiscléreuse
- traitement dans certain cas de trouble oculaire (glaucome).
Le panais sauvage est l’un des légumes que l’on glane au printemps. Sa chair est un peu plus filandreuse que celui que l’on achète dans le commerce. Il dégage un parfum et un gout bien accentué. Il possède une taille plus modeste et plus élancé.
Plus sucrée que la carotte, sa saveur épicée n’est pas sans rappeler la cannelle. Ce légume est plus riche en sels et minéraux que sa cousine orangée. On peut le préparer en accompagnement, en soupe ou en purée mixée avec un peu de patate.
Cette plante sera sur notre chemin sur les randonnées botaniques à Puy saint André.
Attention : ne cueillez pas n’importe quoi n‘importe comment, formez vous et renseignez-vous !
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tres interessant,je ne savais pas qu’il existait du panais sauvage merci pour ses jolies photos