Cet animal emblématique va très prochainement sortir de son état végétatif et recommencer son cycle alimentaire. Afin de récupérer un minimum de force pour la « saison des amours »et préparer l’hiver suivant, la marmotte va passer une partie de sa journée à se nourrir des plantes de son territoire. Son réveil a lieu généralement début avril suivant la zone.
Si la marmotte aujourd’hui est un symbole de la faune montagnarde, l’histoire nous apprend notamment grâce à des fossiles, qu’elles s’épanouissaient en vallée (jusqu’à Paris !). L’homme par la suite a chassé cet animal pour utiliser sa graisse et préparé des ragoûts après une longue préparation des chairs. A présent son principal prédateur est l’aigle, mais son retour prés des plaines et des villes attire certainement nos canidés. Le renard est également un gourmand de marmottes…
La vie sociale des marmottes est structurée hiérarchiquement, mais la « guetteuse » n’est pas un rôle attribué, c’est le premier individue qui repère le danger qui pousse alors le cri si familier des montagnes qui ressemble à un sifflement. Leur territoire, s’il ne couvre pas beaucoup de surface, occupe les sols avec des multitudes galeries dont certaines peuvent atteindre 20 mètres (si la nature du terrain le permet). L’observation surprenante que j’ai pu faire récemment, et celle d’un marmotton barbotant au bord du lac Palluel. A noter que les marmottes n’ont pas besoin de s’hydrater dans les cours d’eau car les plantes et la rosée du matin couvrent leur besoin.
Vous souhaitez connaitre toutes les histoires qui entourent cet animal ainsi que ses habitudes ? Je vous apprendrai de manière très ludique comment savoir si un terrier est occupé et comment elles résistent au froid de l’hiver durant leur hibernation.
Randonnée facile à difficile, journée ou demi-journée.
Tarif sur demande ; possibilité de manger dans un refuge ou de pique niquer tout en observant ces » écureuils terrestres ».